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Mieux comprendre. Mieux reconnaître. Mieux soutenir.

PsychoseQuébec agit pour briser les tabous entourant la psychose, informer avec rigueur et soutenir avec bienveillance.
Alec Gazeryan
Président-fondateur

Comprendre la psychose : un guide pour les proches

  • La psychose peut toucher des personnes de tout âge, peu importe leur niveau de scolarité ou leur état de santé.
  • Elle se caractérise par une perte de contact avec la réalité, pouvant s’accompagner de délires, d’hallucinations, d’une désorganisation de la pensée ou du comportement.  
  • La personne en psychose ne parvient plus à faire la distinction entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
  • Sa perception du monde est profondément altérée.

La psychose n'est pas un choix ni un signe de faiblesse

C’est un symptôme qui mérite d’être reconnu et traité avec compassion. Avec une intervention rapide, un traitement approprié et le soutien des proches, il est possible de se rétablir et de reprendre une vie pleine de sens.
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Parler de psychose, c'est briser le silence
et ouvrir la porte à la compréhension et à l'espoir.

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La psychose peut avoir plusieurs causes...


Elle peut survenir dans le contexte d'un trouble psychiatrique (comme la schizophrénie, le trouble bipolaire ou la dépression majeure), être liée à la consommation de substances, ou résulter d'un problème médical organique (comme un désordre électrolytique ou une autre maladie). Elle peut aussi apparaitre de façon isolée, surtout chez les jeunes adultes.

Chaque situation est unique, et il est essentiel de consulter un médecin pour poser un diagnostic et orienter les soins. 

Le cannabis et la psychose

Témoignage d’une jeune femme de Chaudière-Appalaches qui partage son histoire de lutte, de découverte personnelle et de guérison en lien avec sa consommation de cannabis et sa psychose. Aujourd'hui, elle est dans une meilleure situation. Ses pensées sont plus claires que jamais et elle a pris conscience de tous les effets négatifs de la consommation de cannabis. Grâce à l'aide inestimable de son intervenant du CISSS de Chaudière-Appalaches, c’est beaucoup plus facile de résister à la tentation de consommer. Son but, en partageant son histoire, est de montrer qu'il est possible de surmonter les épreuves les plus difficiles. Elle encourage les gens dans la même situation qu’elle à demander de l'aide.
PsychoseQuébec remercie le CISSS de Chaudière-Appalaches pour avoir partagé cette capsule sur leur chaîne Youtube.

Les facteurs de risque contrôlables

Bien que certains facteurs de risque soient hors de notre contrôle, comme les antécédents familiaux, d'autres peuvent être prévenus ou atténués.

1. Le manque de sommeil

Il est important de dormir lorsque vous êtes fatigués.

2. L'usage de drogues

 Il vaut mieux ne pas prendre de drogues. Si vous n'en consommez pas, ne commencez pas. Si vous en consommez, arrêtez.

3. L'isolement social

S'isoler pour ruminer n'est jamais bon.
N'abandonnez pas un proche qui s'isole.
Ne vous isolez pas.

4. L'anxiété

L'anxiété occasionnelle est une partie normale de la vie. Si vous êtes toujours anxieux ou que votre anxiété est incontrôlable, il faut trouver des solutions.

Même si le cannabis est légal, il comporte des risques importants

La légalisation du cannabis ne signifie pas qu’il est sans danger. En fait, les données scientifiques les plus fiables démontrent que la consommation de cannabis peut nuire gravement à la santé mentale, en particulier chez les jeunes et chez les personnes présentant une vulnérabilité, comme un antécédent personnel ou familial de psychose.
Il n’existe pas de manière complètement sécuritaire de consommer du cannabis. Pour protéger votre santé mentale, il vaut mieux ne pas en consommer.
Facteurs de vulnérabilité :
  1. Début précoce : Plus vous commencez jeune (surtout avant 16 ans), plus vous augmentez vos risques de développer des troubles cognitifs, des troubles de l’humeur, une dépendance ou une psychose.
  2. THC élevé  : Les produits à haute teneur en THC augmentent la probabilité de symptômes graves, y compris des hallucinations, de l’anxiété, des épisodes psychotiques, et même la schizophrénie chez les personnes vulnérables.
  3. Vulnérabilité individuelle : Les personnes ayant un historique personnel ou familial de psychose devraient éviter complètement le cannabis, car elles courent un risque beaucoup plus élevé d’en déclencher une.
  4. Cannabinoïdes synthétiques : Les produits comme K2 ou Spice, parfois appelés « cannabis synthétique », ne sont pas du cannabis. Ils sont beaucoup plus puissants, imprévisibles et dangereux. Leur consommation peut causer des convulsions, des troubles cardiaques, des hallucinations extrêmes, et peut même entraîner la mort.

La famille et la psychose

Mise en lumière de la réalité de la psychose et de son impact sur les familles en Chaudière-Appalaches afin de sensibiliser la population à ce trouble de santé mentale et d'encourager l'empathie et le soutien envers les personnes touchées. Le témoignage d'une famille dont le fils a vécu une psychose met en évidence les défis auxquels sont confrontés les proches. Les personnes souffrant de psychose peuvent s'isoler et rejeter l'aide, malgré les bonnes intentions de leur entourage. Il peut être difficile pour les familles de savoir comment agir face aux symptômes psychotiques et de comprendre les raisons de l'apparition de la maladie. Nos intervenants travaillent sans relâche pour informer la population, dissiper les préjugés et offrir un accompagnement adapté à chaque individu.
PsychoseQuébec remercie le CISSS de Chaudière-Appalaches pour avoir partagé cette capsule sur leur chaîne Youtube.

Perdre contact avec la réalité, sans le savoir.

Lorsqu’une personne est en psychose, elle n’a souvent pas conscience que ce qu’elle vit n’est pas la réalité. Cela fait partie du trouble lui-même. Même si elle refuse l’aide ou nie son état, cela ne veut pas dire qu’elle n’en a pas besoin. Faites confiance aux professionnels de la santé : ils sont là pour évaluer la situation avec respect et bienveillance, et pour proposer les soins les plus appropriés. Si votre médecin psychiatre vous propose une médication, acceptez-la.

Assurez la sécurité


 Si vous sentez qu'il y a un danger, appelez à l’aide sans hésiter.
Info-Social 811 ou Services d’Urgence 911

Reconnaître les signes précoces de la psychose

La psychose ne commence pas toujours de façon soudaine. Dans bien des cas, certains signes apparaissent graduellement, parfois des semaines ou des mois avant un premier épisode clair. Ces signaux peuvent être discrets et difficiles à interpréter, surtout pour les proches.

Voici quelques signes à surveiller :
  • Changements de comportement marqués : retrait social, isolement, perte d’intérêt pour les activités habituelles.
  • Difficultés à fonctionner : baisse de performance à l’école ou au travail, troubles du sommeil, désorganisation.
  • Discours ou pensées étranges : idées confuses, propos illogiques, méfiance exagérée envers les autres.
  • Hyperémotivité ou émotions inappropriées : rires sans raison, irritabilité soudaine, anxiété inhabituelle.
  • Altération de la perception : impression que quelque chose cloche dans la réalité, perception amplifiée des sons, des couleurs, ou de la présence des autres.

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Ces signes ne signifient pas toujours qu’une personne est en psychose, mais ils peuvent indiquer qu’elle a besoin d’aide. Plus l’intervention est précoce, meilleures sont les chances de rétablissement. Faites confiance à votre instinct. Si vous sentez que quelque chose ne va pas, n’attendez pas que la situation s’aggrave. Parlez-en à un professionnel de la santé.

Refer-O-Scope

La psychose est un trouble du cerveau qui entraîne une altération du contact avec la réalité. Les changements peuvent survenir dans les domaines de la perception, de la pensée, des émotions et des comportements. La prévention, c'est la clé! C'est en agissant rapidement et en aidant à dépister les signes avant-coureurs de la maladie que tu pourras avoir le plus grand impact dans l'amélioration de la qualité de vie de la personne touchée ainsi que de sa famille.

Le site
jeunes.refer-o-scope.com peut vous aider à identifier certains signes pouvant annoncer une psychose.

PsychoseQuébec remercie la Société québécoise de la schizophrénie pour avoir partagé cette capsule sur leur chaîne Youtube.

Pourquoi traiter rapidement la psychose?

Plus la psychose reste non traitée, plus elle peut s’aggraver.

La durée de psychose non traitée (DPNT) correspond au temps entre l’apparition des premiers symptômes et le début d’un traitement approprié. On sait aujourd’hui que :
  • Une DPNT prolongée est associée à un rétablissement plus lent, plus difficile, et à un risque accru de rechute.
  • Le cerveau est plus vulnérable durant les premiers épisodes psychotiques : retarder le traitement peut entraîner des effets durables sur le fonctionnement cognitif, social et émotionnel.
  • Commencer un traitement rapidement améliore les chances de rémission et de retour à une vie satisfaisante.
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Traiter rapidement, c'est couper la psychose dans son élan et protéger l'avenir.
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Comment soutenir un proche en crise psychotique

Faire face à une crise psychotique chez un proche peut être déstabilisant, voire effrayant. La personne peut tenir des propos incohérents, percevoir des choses qui ne sont pas là, ou avoir des comportements inhabituels. Votre réaction peut avoir un impact important sur la suite des événements.

Voici quelques repères pour réagir avec calme et bienveillance :
  • Restez calme : parlez d’une voix posée, évitez de crier ou de contredire brutalement les croyances délirantes.
  • Montrez que vous êtes là : votre simple présence rassurante peut apaiser la personne, même si elle ne le montre pas.
  • Ne confrontez pas les délires : inutile de convaincre la personne que ce qu’elle perçoit n’est pas réel. Mieux vaut dire des choses comme : « Je comprends que tu le ressens comme ça. Moi, je ne perçois pas la même chose. »
  • Assurez la sécurité : si vous sentez que la personne ou quelqu’un autour est en danger, appelez à l’aide sans hésiter (Info-Social 811, services d’urgence 911 si nécessaire).
  • Proposez de l’aide doucement : suggérez calmement une consultation avec un professionnel, sans forcer ni menacer.

L'adolescence et la psychose

Juliette, une jeune femme de Chaudière-Appalaches, partage son expérience où elle a affronté une épreuve difficile ; la psychose. Il est important de comprendre que la psychose ne définit pas qui nous sommes. C'est une condition médicale qui nécessite une aide professionnelle. Pour Juliette, il était difficile d'admettre qu’elle avait besoin d'une aide extérieure. Cependant, c'est ce qui l'a aidée. Elle a appris que la psychose est un trouble médical sérieux, mais qu'il existe des traitements et du soutien pour aider à gérer ces moments difficiles. Elle a travaillé avec des professionnels de la santé mentale en Chaudière-Appalaches qui l'ont guidée et soignée.
PsychoseQuébec remercie le CISSS de Chaudière-Appalaches pour avoir partagé cette capsule sur leur chaîne Youtube.

Souvenez-vous que la personne ne choisit pas d'être en crise. Elle vit une réalité déformée, souvent effrayante. Votre présence, votre patience et votre compassion peuvent faire toute la différence.

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Les ressources disponibles au Québec

Quand un proche traverse une psychose, on peut se sentir dépassé. Heureusement, plusieurs ressources existent au Québec pour offrir du soutien, de l’information et des soins adaptés — autant pour la personne concernée que pour sa famille.

Services en santé mentale
  • Cliniques des premiers épisodes psychotiques (CPEP) : spécialisées dans l’évaluation et le traitement rapide de la psychose, souvent pour les jeunes adultes.
    • Continuum Santé Mentale - Jeunesse 
    • AQPPEP
  • Centres locaux de services communautaires (CLSC) : offrent du soutien psychosocial, des références vers des équipes spécialisées et des suivis à domicile.
  • Services d’urgence psychiatrique : en cas de crise immédiate ou de danger, les hôpitaux et certaines cliniques ont des équipes disponibles 24/7.
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Organismes 
  • Info-Social 811 : service gratuit, confidentiel et disponible 24/7 pour parler à un intervenant psychosocial.
  • Tel-Aide (514 935-1101 ou 1 877 935-1101) : écoute empathique pour les moments de détresse.
  • Société québécoise de la schizophrénie :  Contribue à l'amélioration de la qualité de vie des personnes touchées par la schizophrénie et les psychoses apparentées, par le biais d'activités éducatives et de soutien, de prévention et de sensibilisation publique, de participations aux politiques gouvernementales et de contributions à la recherche, et ce, partout au Québec.
  • AMI-Québec : organisme qui soutient les proches de personnes vivant avec un trouble mental. Ateliers, conférences, soutien individuel et de groupe.
  • Le Sillon : a comme mission d'offrir un support psychosocial ainsi que des solutions d’intervention adéquates aux proches d’une personne vivant avec un trouble majeur de santé mentale.

Le chemin vers la guérison après une première psychose


Ce documentaire réalisé par Louis Delisle retrace le parcours poignant de Gabriel Julien qui, après avoir traversé de lourds épisodes psychotiques, s’est relevé pour devenir conférencier et pair aidant en santé mentale. 

La Résilience de Gabriel invite le public à une réflexion profonde sur la résilience humaine et la force de transformation qui réside en chacun de nous. 
PsychoseQuébec remercie Productions Utopic pour avoir partagé cette capsule sur leur chaîne Youtube.

Quelques mythes sur la psychose...

C’est de la folie.
La psychose n’est pas un signe de “folie” ou de dangerosité. C’est un trouble de santé mentale qui affecte temporairement le lien avec la réalité. Avec un traitement approprié, la grande majorité des personnes peuvent retrouver une vie satisfaisante et stable.
Les personnes en psychose sont violentes.
La majorité des personnes vivant une psychose ne sont pas violentes. Elles sont souvent plus vulnérables que dangereuses. Les comportements agressifs sont rares et surviennent généralement en cas de peur intense, d’incompréhension ou d’isolement.
Une fois qu'on a eu une psychose, on est malade à vie.
La psychose peut être épisodique. Certaines personnes vivront un seul épisode dans leur vie, tandis que d’autres en auront plusieurs. Mais dans tous les cas, le rétablissement est possible — surtout quand on agit tôt et qu’on est bien entouré.
C'est à cause des parents ou une mauvaise éducation.
La psychose n’est pas causée par un manque d’amour, de discipline ou une "mauvaise famille". C’est une condition multifactorielle, qui implique des éléments biologiques, psychologiques et sociaux.

Les troubles psychotiques chez les adolescents

Dans cette capsule de la série « Mais qu’est-ce qui se passe avec toi? » présentée par le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal et animée par la travailleuse sociale Caroline Bolduc, il est question des troubles psychotiques chez les adolescents. Selon l’Association des médecins psychiatres du Québec, les troubles psychotiques sont une perte de contact avec la réalité soit par le biais d’hallucinations (auditives, visuelles ou tactiles) ou par le biais de délire, c’est-à-dire, des fausses croyances qu’on ne peut raisonner (ex.  : être persuadé qu’on est poursuivi par des extraterrestres ou une organisation secrète).
PsychoseQuébec remercie le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal pour avoir partagé cette capsule sur leur chaîne Youtube.

Il ne faut pas prendre de drogues.
Si vous n'en prenez pas, ne commencez pas.
Si vous en prenez, arrêtez. 

La médication dans le traitement de la psychose

La médication, souvent appelée « antipsychotique », est l’un des piliers du traitement de la psychose. Bien utilisée, elle permet de réduire les symptômes, de prévenir les rechutes et de soutenir un rétablissement durable. Mais elle suscite aussi beaucoup de questions, d’inquiétudes et parfois de résistances, autant chez la personne concernée que chez ses proches. Voici l’essentiel à savoir.

À quoi sert la médication antipsychotique ?

Les antipsychotiques agissent principalement en rééquilibrant certains neurotransmetteurs dans le cerveau, comme la dopamine. Ils aident à :
  • Réduire ou faire disparaître les hallucinations et les idées délirantes
  • Diminuer l’anxiété, l’agitation ou la désorganisation
  • Prévenir les rechutes et stabiliser l’état mental à long terme

Combien de temps faut-il les prendre ?

Il n’y a pas de réponse universelle. Pour une première psychose, les médecins recommandent souvent une médication pendant 18 à 24 mois après la stabilisation. Ensuite, un plan peut être discuté pour réduire graduellement, si la personne va bien, avec un bon soutien. Dans d’autres cas, un traitement à plus long terme est nécessaire.

Décider d’arrêter trop tôt augmente considérablement le risque de rechute. Il est donc essentiel de ne jamais interrompre la médication sans supervision médicale.
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Vous êtes arrivés à la fin de votre lecture !

Nous espérons que cette visite vous a permis de mieux comprendre la psychose et de déconstruire certains mythes. Le rétablissement est possible, et l’information est une première étape essentielle. D’autres contenus viendront bientôt enrichir le site – restez à l’affût !

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